Parfois je pense à la disparition volontaire,
Tu sais,
celle où on laisse tout,
on part,
on dit rien.
On laisse ses papiers
On laisse ses habits
Et surtout on laisse la vie d'avant.
Parfois, je vous en veux d'exister,
d'être là
vous m’empêchez de faire
ça./
De tout recommencer à zéro.
C'est mon rêve.
Renaître, recommencer.
Allez, c'était pour du beurre, maintenant on joue pour de vrai.
Tout ça n'est qu'une vaste blague.
J'ai rangé tous mes rêves dans une boîte, et la mode est à la survie,
à l'attente.
Bordel, c'est quand la vie, la vraie ?!
mardi 25 juillet 2017
mardi 11 juillet 2017
Juillet
/ je suis de nouveau enfermée dans cette pièce noire et humide
qu'est mon corps
De nouveau l'aveugle,
la baladée,
la ballottée
Tout le contraire ce que je croyais désormais viser,
le voilà, l'éternel recommencement.
Je suis de nouveau enfermée dans cette pièce noire et humide
mais je n'ose crier
je n'ose déchirer les parois,
pourtant le vent m'hurle de le faire.
Mais, dans cette pièce noire et humide,
la passivité m'a de nouveau enlacée
la peur habite chacun de ses murs
Puisque dehors la solitude
- Et si les choses n'étaient pas ce qu'elles sont?
L'impression d'avoir perdu tout mon courage. C'est pourtant l'ébullition en moi, ça grouille, c'est en colère, ça demande à sortir, à exploser.
Je reste pourtant souvent très silencieuse, comme trop consternée.
Comme déjà trop fatiguée. Le silence comme maison. J'arrive à me déconnecter, à me réfugier dans un petit coin de ma tête. Un recoin que je connais bien. Quand je ne suis plus là, je suis là-bas. Parfois, c'est mieux qu'ici.
/
Tu sais, j'ai envie d'y croire si fort pourtant
Et j'avoue m'être laissée aller à la rêverie,
pendant un temps,
la naïveté du nuage
les espoirs
le flottement,
Mais il y a la vie. La vraie.
/
De nouveau funambule en carton
sur le fil,
...
On verra bien,
c'est ça la vie.
On verra bien.
qu'est mon corps
De nouveau l'aveugle,
la baladée,
la ballottée
Tout le contraire ce que je croyais désormais viser,
le voilà, l'éternel recommencement.
Je suis de nouveau enfermée dans cette pièce noire et humide
mais je n'ose crier
je n'ose déchirer les parois,
pourtant le vent m'hurle de le faire.
Mais, dans cette pièce noire et humide,
la passivité m'a de nouveau enlacée
la peur habite chacun de ses murs
Puisque dehors la solitude
- Et si les choses n'étaient pas ce qu'elles sont?
L'impression d'avoir perdu tout mon courage. C'est pourtant l'ébullition en moi, ça grouille, c'est en colère, ça demande à sortir, à exploser.
Je reste pourtant souvent très silencieuse, comme trop consternée.
Comme déjà trop fatiguée. Le silence comme maison. J'arrive à me déconnecter, à me réfugier dans un petit coin de ma tête. Un recoin que je connais bien. Quand je ne suis plus là, je suis là-bas. Parfois, c'est mieux qu'ici.
/
Tu sais, j'ai envie d'y croire si fort pourtant
Et j'avoue m'être laissée aller à la rêverie,
pendant un temps,
la naïveté du nuage
les espoirs
le flottement,
Mais il y a la vie. La vraie.
/
De nouveau funambule en carton
sur le fil,
...
On verra bien,
c'est ça la vie.
On verra bien.
lundi 26 juin 2017
Jour 4
Tu as semé des perles de doute dans ma tête
En quelques jours le flou
Et je ne suis plus sure de rien./
ça partait si bien
Putain
ça partait si bien
Et puis j'ai vu ton masque de glace.
et cet égoïsme,
ce toi que je n'avais jamais rencontré
Les heures d'angoisses sont revenues au galop
Comme sorties de nul part,
elles sont venues voler mon corps
voler ma tête
/
J'ai tout repris dans la gueule
Tout
Le départ,
l'attente
ces longues minutes
le vide
C'est comme si je revivais tout ça,
Cette envie de me cogner la tête si fort contre le mur,
si fort que le sommeil viendrait enfin
Ces pensées toutes noires,
Cette boule qui prend toute la place dans mon corps,
ces minutes silence
ces minutes silence.
Et moi,
toute petite, écrasée dans tout ça
écrasée,
déjà lessivée.
Moi fatiguée, usée
Je m'étais jurée de ne plus
Je m'étais jurée de ne plus.
Je m'étais jurée de m'écouter.
Et de ne plus avoir peur.
Raté.
En quelques jours le flou
Et je ne suis plus sure de rien./
ça partait si bien
Putain
ça partait si bien
Et puis j'ai vu ton masque de glace.
et cet égoïsme,
ce toi que je n'avais jamais rencontré
Les heures d'angoisses sont revenues au galop
Comme sorties de nul part,
elles sont venues voler mon corps
voler ma tête
/
J'ai tout repris dans la gueule
Tout
Le départ,
l'attente
ces longues minutes
le vide
C'est comme si je revivais tout ça,
Cette envie de me cogner la tête si fort contre le mur,
si fort que le sommeil viendrait enfin
Ces pensées toutes noires,
Cette boule qui prend toute la place dans mon corps,
ces minutes silence
ces minutes silence.
Et moi,
toute petite, écrasée dans tout ça
écrasée,
déjà lessivée.
Moi fatiguée, usée
Je m'étais jurée de ne plus
Je m'étais jurée de ne plus.
Je m'étais jurée de m'écouter.
Et de ne plus avoir peur.
Raté.
mardi 30 mai 2017
00.12
Tout est moins lourd
avec toi,
tout prend un accent de légèreté
Et soudain l'apaisement,
puisque si vite j'ai appris à lire tes yeux
à deviner tes sourires
Sans doute t'ai je déjà croisé dans un ailleurs/
Puissent nos rires être plus forts que le silence.
avec toi,
tout prend un accent de légèreté
Et soudain l'apaisement,
puisque si vite j'ai appris à lire tes yeux
à deviner tes sourires
Sans doute t'ai je déjà croisé dans un ailleurs/
Puissent nos rires être plus forts que le silence.
dimanche 14 mai 2017
Un samedi soir, comme ça.
Photo: Robert Doisneau.
Alors c'est ça
Retomber dans cet état de flottement
C'est bien ce flottement,
je crois.
J'aimerai ne pas t'habiter de mes peurs, t'envahir de mes démons. J'aimerai avoir l'esprit léger quand la porte se referme sur ton pas. Au placard les traumatismes, les images accolées à ceux ci. J'aimerai parfois que ma tête soit vide pour être tienne. /
Tu dois surement avoir les tiennes, toi aussi, tes valises, ces putains de boulets aux chevilles. Parfois j'arrive à le lire sur tes pupilles. Mais tu n'en dis mot, les mots ça enferme, ça fige. J'aimerai aussi que tu n'aies pas à les porter. J'aimerai gommer les échardes de ta vie en un claquement de doigt.
La peur ne m'habite pas cette fois
Je ne crois pas
J'ai presque envie de te suivre les yeux fermés.
Je n'ai presque pas peur du mur en face
-Et s'il n'y avait pas de mur?
Puissent nos rires être plus forts que le silence.
mercredi 10 mai 2017
Gémeau
J'ai tenu,
Je n'ai pas déversé mes larmes sur des mots
Pour lui
Lui, le vide, le rien.
/
J'ai tenu,
et j'ai attendu que la tempête en moi passe
J'ai ramassé chaque bout de verre/
J'ai commencé à de nouveau sentir mon corps
et le bout de mes doigts qui frisonne
Et puis, j'ai entendu un rire dans le désert
Les barreaux de ma cage ont fondu
Les barreaux de ma cage ont fondu,
devant ces yeux plissés,
cette sensibilité écorchée
Ce rire dans le désert;
Celui là même qui depuis me porte
Tes bras qui depuis m'abritent
L'espoir nouveau
De nos rires dans l'atmosphère.
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