dimanche 14 mai 2017

Un samedi soir, comme ça.










                                                                                                     Photo: Robert Doisneau.




Alors c'est ça
Retomber dans cet état de flottement
C'est bien ce flottement,
je crois.

J'aimerai ne pas t'habiter de mes peurs, t'envahir de mes démons. J'aimerai avoir l'esprit léger quand la porte se referme sur ton pas. Au placard les traumatismes, les images accolées à ceux ci. J'aimerai parfois que ma tête soit vide pour être tienne. /
Tu dois surement avoir les tiennes, toi aussi, tes valises, ces putains de boulets aux chevilles. Parfois j'arrive à le lire sur tes pupilles. Mais tu n'en dis mot, les mots ça enferme, ça fige. J'aimerai aussi que tu n'aies pas à les porter. J'aimerai gommer les échardes de ta vie en un claquement de doigt.

Puissent nos rires être plus forts que le silence.

La peur ne m'habite pas cette fois
Je ne crois pas
J'ai presque envie de te suivre les yeux fermés.
Je n'ai presque pas peur du mur en face


-Et s'il n'y avait pas de mur?



Puissent nos rires être plus forts que le silence.

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