Composition musicale- K/
J'me suis dit
N'aies pas peur
Prend sa main
Et prête ton coeur
-
Sans frayeur
Ni froideur
J'ai donné
Espoirs, par milliers./
-
Et puis la brume
Est arrivée
J'n'en suis pas sure
Mais est ce que tu m'aimais?
-
Tes yeux remplis
De son sourire
Les miens bientôt remplis
Aussi
-
Sans te retourner
Tu t'en es allé
Les yeux humides
Et nos regrets
[...]
vendredi 31 juillet 2015
jeudi 12 mars 2015
Tant que la vie danse encore en moi./
Oh, les belles illusions ;
l’Éternelle idéalisation/
Et au bout du chemin, la déception.
Et au bout du chemin, la déception.
Il n'y a plus rien , je le sais, ça a
disparu
ça a disparu
ça s'est échappé de toi
ça s'est échappé de nous.
Et des cendres, rien ne naquit.
Non, des cendres rien ne naquit. /
J'aurai voulu y croire,
putain j'aurai voulu y croire, j'aurai aimé retrouver les choses
comme elles étaient. Comme si on avait mis pause. Seulement comme si
on avait mis pause, tu comprends ? Qu'on pouvait tout reprendre,
là on avait tout laissé. Je pensais qu'on pouvait de nouveau
marcher à deux dans ces ruines. Bomber le torse, constater les dégâts, mais
ramasser les pierres, putain, ramasser chaque caillou. Et les
assembler. La vérité c'est que j'me suis perdue dans un brouillard
opaque, espérant qu'au bout de la fumée épaisse je puisse
apercevoir de nouveau tes yeux bleu/vert. J'ai tant attendu de
pouvoir de nouveau tisser un lien. Y faire un double nœud, voir un
triple tiens- indéfectible/ La vérité c'est que le temps
balaie tout, voleur de grand chemin, il a emporté la flamme- il a
tout éteint. Putain, dis moi qu'il y a encore cette lumière/ Putain
dis moi que ça brille un peu, au fond de ton œil rieur. Dis moi que
ça brille encore pour moi/
Et j'me déteste soudain,
Pourquoi gâche tu ton
temps
Pourquoi gaspille tu ton
énergie
Avance,
c'est pas si compliqué, gamine
cesse de te retourner, et avance/
c'est pas si compliqué, gamine
cesse de te retourner, et avance/
Décroche
Putain décroche.
Décroche d'elle.
Tu sais, s'il existait un
traitement contre le manque de toi. Une pilule pour vaincre
l'angoisse
Une gélule pour
combattre l'absence, un médicament pour traiter les regrets, j'avalerai tout sans hésiter.
La course.
Je mène la course contre la guérison.
La course.
Je mène la course contre la guérison.
Allez,
Gamine,
Il suffit juste de réunir
ses forces.
Et de partir sur le dos
de la vie.
Y'a tellement de choses à
vivre encore
Y'a tellement de recoins à
explorer/
J'ai pas encore tout
ressenti/ tout saigné/ tout découvert/
J'ai pas encore vidé la
vie:
et pour l'instant elle danse encore en moi.
Je n'ai pas peur de la
route.
mardi 10 mars 2015
Petit oiseau.
Tout le monde part un jour.
T'entends ?
Tout le monde part un jour. /
Et toi, putain toi on veut encore te forcer à faire tes valises.
Aller direct pour cet endroit que personne ne connait.
Dans cet endroit là plus aucun cœur ne bat.
Le tiens a déjà essuyé tant de tempêtes, tes vêtements sont encore trempés/
Notre naufragée va encore devoir empoigner les rames, et remonter le courant.
Et remonter le courant./
J'aimerai me battre, me battre à ta place.
Et souffrir, souffrir pour toi. /
Remonter ce courant pour toi.
Et cette question qui me taraude;
Pourquoi?
Pourquoi?
Et pourquoi toi?
J'ai l'impression que ça s'acharne. Tu as déjà pleuré tant de fleuves.
Cette famille et cette femme transpirent la malédiction. Elle s'écoule de nos portes/ Toi la battante, la fée, toi le pilier, la reine de ce chateau maudit. Toi, toi la Lionne. Toi la force, toi la douceur, toi le pardon, toi le courage. J'aimerai, à genoux te supplier- Putain, ne baisse pas les bras. Retourne toi, et regarde là, ta princesse aux yeux verts. Regarde comme elle est belle- Elle, ton dernier cadeau/ Ta dernière merveille. Elle a encore besoin de toi. Elle a encore besoin de toi./
Toi les racines, nous les branches.
Regarde ces murs que tu as bâti
Ils sont inébranlables, c'est promis.
Nous porterons à notre tour,
ces lourdes pierres.
Petit oiseau,
Grand Aigle,
Tu n'as pas le droit de t'envoler.
samedi 24 janvier 2015
Cellule numéro cinq/
Force/Persévérance/Force/Persévérance/Force/
Persévérance/Force/Persévérance.
J'en tremble encore. J'ai gardé les traces sur ma peau. Ce froid. Ce
froid. Dans cette toute petite pièce, marqué de vos noms. Vous, les
fantômes de ces lieux. Cellule numéro 5 ; Vos noms partout. Cette
odeur/ ici ça pue la pisse et les murs sont gelés. J'en tremble
encore/ J'ai gardé les traces sur ma peau. Le silence de ces lieux
n'est troublé que par les hurlements. Putain, autour de nous les
gens sont fous. Les gens sont fous. Et nous allons le devenir.
L'attente. L'interminable attente. Une heure/ Deux, puis trois. Puis
douze. Et le sommeil qui ne vient pas. Ce silence, et ta tête qui
hurle. Elle s'égosille, cette petite voix qui te dit que tu as tout
gâché/ Regrets. Quelle heure est il ?
Putain quelle heure est il ?
/Sur ce matelas, dans ce petit carré d'enfer, d'autres gens ont
tournoyé ; d'autres gens ont été soumis à la torture du
silence. Et je pense à eux. Je pense à eux et je pense à c'que
j'pourrai enfin faire en sortant d'ici. Peut être même que j'serais
capable de voler. Je pense à eux mais je pense aussi à vous, vous
dehors.Et c'est comme si j'étais vétue d'un bouclier à ces
pensées. Je revois vos visages, ils viennent me soulager. Toi, toi
qui attends, le corps tremblant, d'avoir des nouvelles. La peur au
ventre. Toi, a qui j'ai envie de dire tant de chose tout à coup. / Liberté. Liberté. Liberté, tu m'obsèdes. Y'a t'il
vraiment une sortie ? J'ai l'impression que j'en sortirai
jamais, qu'il n'y a rien en dehors de cette pièce glaciale, et je vais y rester coincée.. Vous, soleils
de ma vie, terrés dans deux cellules voisines. Je ne peux qu'entendre votre
voix. J'aimerai tellement pouvoir vous serrer tout contre moi/ cela
m'aurait donné la force nécessaire. Nous sommes dans le même
bateau/ Putain d'épave. Vous êtes juste à côté, vous êtes
juste là, de simples briques nous séparent. Je sens votre force.
C'est si intense, la pierre qui nous divise n'est finalement qu'un
mur de sable. Je vous sens.
Quel jour sommes nous ?
La colère me ronge. Ici nous sommes des chiens. Des moins que rien. Nous sommes vos choses. Vous contrôlez tout, pathétiques rois dans ce royaume de délabrement. Jouis tu, gardien de ce pouvoir tout spécial ? Gardien, prends tu du plaisir à nous voir batailler dans ces cages? Et ces enquêteurs du dimanche, manipulateurs avertis, endormis dans leur grosses couettes. Au chaud. Au creux d'une douce famille. Eux, ils ont oublié. Oublié leur journée. Nous n'avons pas quitté l'enfer pendant que vous, lambeaux de l'état, vous dormez sur vos deux oreilles. Je connais le moindre bruit de ces putains de locaux. Ce couloir, et le bruit des rangers des rois, au contact du plastique contre le sol crasseux. La colère me ronge. Les heures me narguent et ne passent pas.
Trente heures après vient la délivrance/ On l'a attendue, espérée, on l'a guettait du fond de la pièce froide. Et puis elle est finalement arrivée; comme le messie. Le cowboy des temps modernes, poitrine bombée a ouvert ma porte grinçante, et m'a libérée. "Allez, c'est bon pour toi," Et la porte grincante s'est à jamais refermée derrière mon pas fatigué. Camarades de guerre, à jamais un lien unique, nous avons partagé le même enfer, et je n'oublierai pas. Je n'oublierai pas. Je n'oublierai pas. Ce n'est finalement qu'une pièce de plus à ce puzzle disloqué. Dites moi que ce n'était qu'un mauvais rêve. Je vous en supplie, dites moi que ce n'était qu'un vulgaire cauchemar./ Cellule numéro cinq; tu m'as volé ce qu'il me restait d'insouciance.
Trente heures après vient la délivrance/ On l'a attendue, espérée, on l'a guettait du fond de la pièce froide. Et puis elle est finalement arrivée; comme le messie. Le cowboy des temps modernes, poitrine bombée a ouvert ma porte grinçante, et m'a libérée. "Allez, c'est bon pour toi," Et la porte grincante s'est à jamais refermée derrière mon pas fatigué. Camarades de guerre, à jamais un lien unique, nous avons partagé le même enfer, et je n'oublierai pas. Je n'oublierai pas. Je n'oublierai pas. Ce n'est finalement qu'une pièce de plus à ce puzzle disloqué. Dites moi que ce n'était qu'un mauvais rêve. Je vous en supplie, dites moi que ce n'était qu'un vulgaire cauchemar./ Cellule numéro cinq; tu m'as volé ce qu'il me restait d'insouciance.
/Ad vitam aeternam.
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