jeudi 12 mars 2015

Tant que la vie danse encore en moi./


 /J'aurai du laisser le passé là où il était.
Oh, les belles illusions ; 
l’Éternelle idéalisation/
Et au bout du chemin, la déception.



Il n'y a plus rien , je le sais, ça a disparu
ça a disparu
ça s'est échappé de toi
ça s'est échappé de nous.
Et des cendres, rien ne naquit.




Non, des cendres rien ne naquit. /


J'aurai voulu y croire, putain j'aurai voulu y croire, j'aurai aimé retrouver les choses comme elles étaient. Comme si on avait mis pause. Seulement comme si on avait mis pause, tu comprends ? Qu'on pouvait tout reprendre, là on avait tout laissé. Je pensais qu'on pouvait de nouveau marcher à deux dans ces ruines. Bomber le torse, constater les dégâts, mais ramasser les pierres, putain, ramasser chaque caillou. Et les assembler. La vérité c'est que j'me suis perdue dans un brouillard opaque, espérant qu'au bout de la fumée épaisse je puisse apercevoir de nouveau tes yeux bleu/vert. J'ai tant attendu de pouvoir de nouveau tisser un lien. Y faire un double nœud, voir un triple tiens- indéfectible/ La vérité c'est que le temps balaie tout, voleur de grand chemin, il a emporté la flamme- il a tout éteint. Putain, dis moi qu'il y a encore cette lumière/ Putain dis moi que ça brille un peu, au fond de ton œil rieur. Dis moi que ça brille encore pour moi/



Et j'me déteste soudain,
Pourquoi gâche tu ton temps
Pourquoi gaspille tu ton énergie
Avance,
c'est pas si compliqué, gamine
cesse de te retourner, et avance/

Décroche
Putain décroche.
Décroche d'elle.
Tu sais, s'il existait un traitement contre le manque de toi. Une pilule pour vaincre l'angoisse
Une gélule pour combattre l'absence, un médicament pour traiter les regrets, j'avalerai tout sans hésiter.

La course.
Je mène la course contre la guérison.

Allez,
Gamine,
Il suffit juste de réunir ses forces.
Et de partir sur le dos de la vie.
Y'a tellement de choses à vivre encore
Y'a tellement de recoins à explorer/
J'ai pas encore tout ressenti/ tout saigné/ tout découvert/
J'ai pas encore vidé la vie:
et pour l'instant elle danse encore en moi.

Je n'ai pas peur de la route.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire