mardi 30 mai 2017

00.12

Tout est moins lourd
avec toi,
tout prend un accent de légèreté

Et soudain l'apaisement,
puisque si vite j'ai appris à lire tes yeux
à deviner tes sourires

Sans doute t'ai je déjà croisé dans un ailleurs/



Puissent nos rires être plus forts que le silence.

dimanche 14 mai 2017

Un samedi soir, comme ça.










                                                                                                     Photo: Robert Doisneau.




Alors c'est ça
Retomber dans cet état de flottement
C'est bien ce flottement,
je crois.

J'aimerai ne pas t'habiter de mes peurs, t'envahir de mes démons. J'aimerai avoir l'esprit léger quand la porte se referme sur ton pas. Au placard les traumatismes, les images accolées à ceux ci. J'aimerai parfois que ma tête soit vide pour être tienne. /
Tu dois surement avoir les tiennes, toi aussi, tes valises, ces putains de boulets aux chevilles. Parfois j'arrive à le lire sur tes pupilles. Mais tu n'en dis mot, les mots ça enferme, ça fige. J'aimerai aussi que tu n'aies pas à les porter. J'aimerai gommer les échardes de ta vie en un claquement de doigt.

Puissent nos rires être plus forts que le silence.

La peur ne m'habite pas cette fois
Je ne crois pas
J'ai presque envie de te suivre les yeux fermés.
Je n'ai presque pas peur du mur en face


-Et s'il n'y avait pas de mur?



Puissent nos rires être plus forts que le silence.

mercredi 10 mai 2017

Gémeau


J'ai tenu,
Je n'ai pas déversé mes larmes sur des mots
Pour lui
Lui, le vide, le rien.
/


J'ai tenu,
et j'ai attendu que la tempête en moi passe
J'ai ramassé chaque bout de verre/
J'ai commencé à de nouveau sentir mon corps
et le bout de mes doigts qui frisonne


Et puis, j'ai entendu un rire dans le désert
Les barreaux de ma cage ont fondu
Les barreaux de ma cage ont fondu,
devant ces yeux plissés,
cette sensibilité écorchée

Ce rire dans le désert;
Celui là même qui depuis me porte
Tes bras qui depuis m'abritent
L'espoir nouveau
De nos rires dans l'atmosphère.