Les mots me glissent des doigts
Et le chagrin serre mon cœur
J'aurai voulu que ta main soit plus chaude
Ou que le temps s'allonge
Je suis redevenue l'enfant
/
Celle qui court sous la table en bois
Celle qui tourne ses cheveux bruns jusqu'à les abîmer;
Celle qui suce son pouce.
Je suis redevenue l'enfant
Et je me rappelle de toutes ces choses
Bienveillante, protectrice, douce comme le coton
J'entends ta voix,
Mais j'ai peur de l'oublier, tu sais.
Je n'oublierai jamais, le cabanon en bois
Tes genoux, je m'y enfonce
Ton amour, tout tes petits plats /
Et l'odeur de ton chez toi.
Les images se superposent,
La pêche dans le fond du jardin,
Les faux poissons, juste des feuilles
dans une simple poubelle noire./
Et nous enfants,
au bord de ta tendresse,
Occupées pour de longues heures.
Se rappeler encore
Les poupées de porcelaine,
Elles qui te scrutent, derrière la vitrine
Et tes coquetiers par milliers.
Je suis redevenue l'enfant. /
J'ai allumé une bougie
J'ai cette fâcheuse habitude,
J'ai allumé une bougie.
Je suis redevenue l'enfant,
Et pense à l'adulte que je serai
Je n'oublierai jamais ma promesse,
"Cherches ta vie" qu'elle disait...
Je t'aime...
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