mercredi 3 décembre 2014

Passer de positif/ à négatif.

De retour à la maison le ventre vide
De retour à la maison le ventre vide

Vide


Alors on cherche à remplir
Par tous les moyens
Gavage.
Et puis de nouveau le vide.
T'as pas compris que ça ne se comble pas?
/
Prouve moi que ça a existé.
Retourne toi et regarde cet objet.
Passer de positif
à Négatif/
Dédale de sentiments
Mes humeurs dans des montagnes russes.

Dis, crois tu que je deviens folle ?

Deuil
Le clown se meurt.
Pierrot, pathétique.
La nuit se confond avec le jour
Et le soleil n'est qu'un vague souvenir.
Le café d'en bas déploie sa terrasse
Il est 7h35
Et mes yeux refusent
Mes yeux refusent de se fermer/
Drogue au bec, douce destruction
Avant que mes poumons me lâchent je voudrais crier.
Hurler.
Pleurer la perte.


Dis, crois tu que je deviens folle?

Et puis d'un coup le revirement
Déni déni
Déni chéri.
Allez, viens, on oublie
Qu'une pièce de plus au puzzle de la vie?


D'un coup, tout peut s'assombrir. GRIS GRIS GRIS.  Je cours et j'essaye de percer la brume. La course effrénée vers l'espoir. Pas pour moi, pas pour moi. Dis, quand est ce que ça va s'arrêter? Putain d'impression d'être maudite. Dis, y'a quelque chose pour moi, quelque part?  J'ai juste envie de rembobiner.  Perdre les souvenirs sur la route. Les enterrer. Les enterrer, tombeau des regrets.
 J'voudrai une palette de peintre, là tout de suite. J'sais pas dessiner, mais putain j'étalerai sur cette toile des putains d'couleurs. Ce genre de couleurs éclatantes qui embrasent les rétines. Du jaune soleil, du rouge cerise/ Et du bleu toi. Du bleu toi.  Et tout ira mieux. Oui, tout ira mieux. 


mercredi 26 novembre 2014

Triste novembre

Mieux vaut allumer une bougie que de maudire l'obscurité.


J'allume une bougie
En ce triste jour de novembre
J'allume une bougie

La douleur se veut plus éclatante que jamais.
Je suis un pantin
Et la vie joue avec moi
Tiens, et si on faisait une expérience ?
Va t'elle se relever de ça?
Sont t'ils en train de faire des paris là haut?


Où sont les limites de la souffrance humaine?
Jusqu'où peut t'on écraser un corps
Jusqu'où?

Je mord le drap,
Je pleure le vide
et ce qui s'est écoulé de mon corps
Je pleure le vide
Et je pleure ce qui n'aura pas d'avenir.

Ascenseur émotionnel, chute hormonale
Ou Ascenseur hormonal et chute émotionnelle, je n'sais plus/

Regarde comme c'est doux
Écoutes les changements de ton corps
Sens comme tu es forte quand vous êtes deux
Profite de cet apaisement
Sens comme ça flotte en toi
Il ne peut rien t'arriver.
Et pourtant, les heures s'envolent
Et le fruit de ton ventre va lui aussi s'envoler



Et puis le néant, la mort, la culpabilité
l'écoulement, le sang, la solitude.
Il y a quelque chose en moi qui hurle la perte.
Et le vide. Et le vide. Et le vide


Deuil interdit
ça n'a pas existé
C'est quelque chose que de nouveau on a barré
ça n'a pas existé
Vite tourne la page, vite allez, on s'en remet.



Il y a pire dans la vie.


Savez vous où vous allez vous mettre toutes vos phrases bateau ? Ouais on s'en remet, ouais on s'en remet toujours. "La nature fait parfois bien les choses"  "C'est le destin". Destin mon cul, putain d'épines sur mon chemin. Comment peut t'on banaliser la fin d'une vie. J'ai l'impression qu'on m'a dépouillée. J'ai l'impression que plus rien ne pourra me toucher, t'entends ? C'est une fêlure bien plus importante que les autres.Le grand vide. Dépossédée, dépecée. J'irai bien abandonner mon corps sur la route. L'échanger. Viens on efface tout, viens on recommence.
ça devient du grand n'importe quoi cette vie là.

"Il avait besoin d'entendre sa voix. Et alors qu'il recherchait son numéro de téléphone dans le répertoire de son mobile, il énuméra mentalement une liste de cinq mots. 
Il avait entendu tout au long de sa journée quatre d'entre eux
Germe
Embryon
Foetus
Oeuf
Mais personne ne lui avait réellement parlé de ce qu'il venait de perdre
Le cinquième mot
Son bébé." (texte trouvé au hasard d'internet)



lundi 3 novembre 2014

Mon costume mensonge.

Vous allez tous devenir fous/


Et j'observe le monde autour de moi ;
Ramassis d'être humains en lambeaux
Il y a ceux qui essayent
Qui se leurrent,
Qui cherchent encore ce bout de lumière/
Ils creusent.
Il y a ceux qui coulent
Pour eux la lumière n'existe plus.


Et moi  j'observe, encore et toujours.  Je tente aussi, quelque fois de m'écouter. Putain quand est ce que ça va passer ? Quand est ce que ça cessera de cogner. Ça continue à frapper, à tordre et à tout déchirer à l’intérieur. Ça ne partira jamais. J'ai l'impression de vivre avec un fantôme. Ô belle apparition, la nuit dans mes rêves. Morphée te rend accessible. Et le temps d'un songe, tu me reviens. Au sein d'un nuage coton je sens encore ton pouls contre ma peau. Je serre ta main, si fort que je paraît la broyer. Tu revêts une allure concrète- Te toucher/ La nuit me rend mes cinq sens. Le petit matin vient voler mes illusions. Le monde remet alors son costume gris. Et moi dans l'obscurité de l'aube, j'enfile mon plus beau costume/mensonge. Bout de moi, tu t'envoles chaque matin un peu plus loin. Un peu plus loin. 
Pause.


Et vous.
Vous
Vous vous ne voyez rien.
Accablés par votre train train quotidien
Ils n'ont rien compris.
Hein, ils n'ont rien compris à la vie.
Et je ris
Je m’époumone sur vos vies vides
Vides de sens
Ils n'ont rien compris


Nous, nous on a compris. Allez, prend ma main et on va voir le monde. Enlevons ce bandeau sur nos pupilles. Viens découvrir, ouvre grand tes yeux et contemple. Contemple comme tu n'es rien, et comme ta valise est vide. Allez viens, on va se gaver d'étoiles. On bouffera du paysage à en crever. Allez viens, on se shoote à la sérotonine. Roule ta paille, prends ton rail de bonheur. On prend tout ce qui passe, tout ce que le vent dépose à nos pieds. Viens remplir ton être/  Prend une grande inspiration et saute/ Même pas peur. Viens, on va vivre une vie de folies. Agrippe toi à moi. Viens t’abreuver et devenir ivre des saveurs du monde. Allez viens, on tente de rêver éveillés.  Viens on quitte tout, ou plutôt ce rien. Et viens, on devient quelqu'un.


Viens, on devient quelqu'un. 




                                  Pont Charles, Prague. Octobre 2014



dimanche 6 avril 2014

Pour de bon, t'as entendu?



Ça y est/
Fini. Fini pour de bon.
Pour de bon, t'as entendu?

----



Fini. Fini pour de bon.
T'as entendu?




/Je suis là, à me répéter inlassablement les mêmes phrases-
Les mêmes images obsédantes, en boucle en boucle. Ton corps, pour elle, pour elle.
Dernière chute Dernière claque. Ça va aller, ça va aller.
Elle est partie, dé-fi-ni-ti-ve-ment, elle a pris ses cartons. Ses cartons. Ces bouts d'elle: matériel/
/ De nouveaux bijoux sur son cou, ont remplacés les notre- Bague/amour.

Tu vois, c'est comme si j'avais rêvé toutes ces années
Dis, ça a pas existé?
T'as déjà tout rayé
Tout griffoné
Tout déchiré
Tout balancé

Tu as craché les restes de nous/


-----


T'es belle, putain c'que t'es belle quand tu te retourne et me regarde une dernière fois.
Une dernière fois-

Ne pars pas-


Allez, envole toi, souris souris loin de moi-      Nouneuse, que ta route soit belle.


Je t'aime.





mardi 11 mars 2014

Faites qu'elle ne fane pas.




Photo retrouvée au fin fond d'une carte mémoire, novembre 2011. 



Les photos poussières défilent sous mes phalanges/ Epoque tactile; Les souvenirs entassés. Ton sourire. Je ne me souviens plus. Putain. J'ai déjà perdu certaines choses de toi.

Dis, est ce qu'avec le temps je vais aussi oublier son odeur?

Dis, est ce qu'avec le temps je vais aussi oublier la couleur exacte de ses yeux?

Dis, est ce qu'avec le temps les souvenirs s'éffritent?
Est ce qu'ils vont s'effeuiller, peu à peu?

-Nos souvenirs sèment leur pétales.


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Putain, faites qu'elle ne fane pas.



Je disparais de toi, peu à peu;
Je le vois, ne mens pas
ça disparait en toi
ça disparait en toi


Dis, l'amour ça peut vraiment mourir, comme ça?
ça peut couler, se déverser ?
ça peut courir, s'échapper?


-----


Dis
Dis
ça s'apprend
Oublier ?



jeudi 27 février 2014

Et avec eux/ Les restes de toi.

J'avais dis que je n'avais pas peur de la route/ Claque/ Putain, mais si, j'ai peur/
J'ai fais ma maligne/ Allez, pas grave, mets toi la tête à l'envers/Sors , allez sors/ Fume. Fume. Fume.
Vois des gens/ Mets y toute ton énergie, ils n'y verront que du. Feu.  Allez, bois/N'oublies surtout pas de sourire/ 1000 points pour les éclats de rires.

Illusions/ C'est retombé. J'ai cru trouver en vous un médicament, un remède- Putain de placebo/ Dur retour à la réalité/ J'me sens chiffonnée, comme un vulgaire échantillon de papier/ Lacérée. Manque/MANQUE. J'ai envie de vider mon seau,pluie de larmes, sur toi. Recouvrir ton putain de corps de cette eau là.  Manque manque. "Vous ne ressentez rien?"  C'est fou, un corps humain.

Un temps.



Encore une fois-Maison vide vide sans toi. Milliers de cendres.J'ai peur de la route. J'ai peur de la route. J'ai peur de la route/ Vite que s'envolent les jours/ Et avec eux les restes de.



Toi.

mercredi 12 février 2014

A tous les êtres papillons/

Je ramasse les morceaux de moi/ Ils sont éparpillés aux quatre coins de la pièce. Un bout-Un autre bout- Et puis un autre encore. Déchiquetée/ Des milliers d'aiguilles dorment sous ma peau/ Brasier/ L'enfer. Le désespoir-cafard sonne à ma porte, toujours le soir, quand y'a plus de couleur. Y'a plus d'lumière la nuit- Vous dormez tous. Le silence hurle. Acouphènes/
Allez dormez, rêvez de c'que vous ne pourrez jamais toucher du doigt. Réveillez vous, éteignez vos putains d'réveils, prenez vos douches, vos putains de cafés brûlants, vos illusions et allez vous faire baiser la gueule dans la journée. Courez/Courez. Je vous observe, vous, les êtres papillons. Battifolez donc/Courez/Courez. Je vous observe, vous, les êtres papillons. Battifolez donc/
- J'ai l'impression de vivre au ralenti/ ça bouge et ça se met en mouvement autour de moi/ Je reste statique/ Vous êtes des coups de vent/ Les choses ne m'atteignent plus. Les choses ne m'atteignent plus. M'atteindre. Pouvez vous essayer/ Coquille- Je suis recouverte d'une couche de fer/
- Et pourtant quelque fois j’aperçois la lumière, cet espèce de rayon qui brûle l’œil, cet être là qui ne demande que d'être aimé/
- J'habite la peur dans mon ventre/Elle se nourrie de ces déceptions.
Gâchi/Échec/Douleur/Gravier/Remords/Regrets/Angoisse
Médicaments/Drogues/Dures/Douces/Amertume/Descente

Descente
Descente/

jeudi 6 février 2014

Comme quand j'étais petite, j'ai léché le feutre; pour qu'il marche mieux/




Je n'ai pas peur de la route/ 6 fev2014.



Poitiers il pleut sur tes pavés/


Ecrit au fil de la plume, ou plutôt du bic, en cours d'Anglais le 27 janvier 2013/





[...]


Météo/ 
Mardi 28 janvier: Rares averses
Mercredi 29 janvier: Risque d'orages.
Jeudi 30 janvier : Très nuageux
Vendredi 31 janvier: Pluies éparses/

Dehors ça coule- ça ''pleut". C'est gris, nos nuages pleurent. Je suis au delà des larmes. L'eau en moi ne peut plus/ fuire. Corps lourd/Ecroûlement. Ecoulement/ ça brûle. Fatigue. Fatigue. Les souvenirs s'invitent/Toc toc; on vient bousiller ton cerveau/ Neurones grillés. Dégagez. Laissez moi. Pause/

Une autre taff'/ Je disparais et je me fond dans l'air/fumée. Je ne connais plus l'équilibre, funambule en carton, je tombe toujours du fil.

Je ne suis plus rien depuis toi/

...

Je ne suis qu'un peu de matière, un bloc de je-ne-sais-quoi/ De ce que tu as laissé en moi/

ça fuit/ La vie en moi prend ses jambes à son cou/

Un humain peut il faner ?
Un humain peut il faner ?
Un humain peut il faner ?

Je suis retombée dans "cet état là". Inertie totale/ Mon corps; mille éclats de verre.
Falaise-Vertige-Le vide-Vertige-Vertige-Chute.

Poitiers il pleut sur tes pavés/ Tout pleure en moi/ Mes genoux pleurent/Mon nombril pleure/Mes phalanges pleurent/Même la paume de mes mains pleure. Le manque cascade.

/ ...


Futur n'existe pas. Sans moi. Sans moi. Mes membres vont me lâcher. La chute, là, devant/vous.
Ne me rattrapez pas/

La solitude essaye de m'étrangler, je vous jure. Maison sans toi/VIDE VIDE VIDE. Ton odeur partout. Le papier peint sent toi, putain. Les meubles ikéa sentent toi, les serviettes de bains sentent toi/


Il n'y a plus ta brosse à dent dans le pot.

Non.

Remets la, stp. Ta brosse à dent. Oui. Remets la, dans le pot. Dans le pot. ça minimisera peut être mon chagrin-tristesse.

Non.
Le pot reste vide.
J'attend.
Je guette ton retour.
Tu vas bientôt passer cette porte, dis ?


Non.


L'amour ça peut disparaître ?-







vendredi 24 janvier 2014

Janvier

Ce que je ressens? C'est simple/ Ce monsieur rigolo et timide a modifié ma vie/M'a redonné le souffle/La confiance- Monsieur à la blouse blanche coton m'a sauvé la vie- Doigts doré,  pif paf/ Vous m'avez changée.
Merci.

lundi 20 janvier 2014

Untitled.


-ça ne dure jamais "ça"/

Putain, pour une fois tu pourrai pas être optimiste? Bordel/De merde. La vie t'offre un cadeau. Prend le/Bats toi.

Je donne des coups de poings de pieds et des coups de poings dans le vide. Je m'épuise. La course éternelle vers quelque chose qui est utopique/ Qui n'existe pas. Qui existe pendant un temps. Qui montre le bout de son nez, t'aguiche, oui viens, viens, viens. Casse toi la gueule, bouffe le béton. Kiffes. Profites de chaque putain de secondes- Avale le gravier. Tu le sens? Le gout de la pierre. Comme un caillou dans la chaussure, tu traîne ton passé/fardeau. C'est lourd. Ce que je ressens pour- Toi. C'est comme une plume. Vole/ Putain de plume. Pourquoi allez vous aussi vite ? Je ne vois pas les choses comme vous. Je ne vois pas les choses comme vous. Non. Pourquoi? Réponses fantomatiques.
Pressez vous/ Consommons/ Viellissons/ A quoi bon?
Ce soir/Les rêves viendront me soulager/