jeudi 27 février 2014

Et avec eux/ Les restes de toi.

J'avais dis que je n'avais pas peur de la route/ Claque/ Putain, mais si, j'ai peur/
J'ai fais ma maligne/ Allez, pas grave, mets toi la tête à l'envers/Sors , allez sors/ Fume. Fume. Fume.
Vois des gens/ Mets y toute ton énergie, ils n'y verront que du. Feu.  Allez, bois/N'oublies surtout pas de sourire/ 1000 points pour les éclats de rires.

Illusions/ C'est retombé. J'ai cru trouver en vous un médicament, un remède- Putain de placebo/ Dur retour à la réalité/ J'me sens chiffonnée, comme un vulgaire échantillon de papier/ Lacérée. Manque/MANQUE. J'ai envie de vider mon seau,pluie de larmes, sur toi. Recouvrir ton putain de corps de cette eau là.  Manque manque. "Vous ne ressentez rien?"  C'est fou, un corps humain.

Un temps.



Encore une fois-Maison vide vide sans toi. Milliers de cendres.J'ai peur de la route. J'ai peur de la route. J'ai peur de la route/ Vite que s'envolent les jours/ Et avec eux les restes de.



Toi.

mercredi 12 février 2014

A tous les êtres papillons/

Je ramasse les morceaux de moi/ Ils sont éparpillés aux quatre coins de la pièce. Un bout-Un autre bout- Et puis un autre encore. Déchiquetée/ Des milliers d'aiguilles dorment sous ma peau/ Brasier/ L'enfer. Le désespoir-cafard sonne à ma porte, toujours le soir, quand y'a plus de couleur. Y'a plus d'lumière la nuit- Vous dormez tous. Le silence hurle. Acouphènes/
Allez dormez, rêvez de c'que vous ne pourrez jamais toucher du doigt. Réveillez vous, éteignez vos putains d'réveils, prenez vos douches, vos putains de cafés brûlants, vos illusions et allez vous faire baiser la gueule dans la journée. Courez/Courez. Je vous observe, vous, les êtres papillons. Battifolez donc/Courez/Courez. Je vous observe, vous, les êtres papillons. Battifolez donc/
- J'ai l'impression de vivre au ralenti/ ça bouge et ça se met en mouvement autour de moi/ Je reste statique/ Vous êtes des coups de vent/ Les choses ne m'atteignent plus. Les choses ne m'atteignent plus. M'atteindre. Pouvez vous essayer/ Coquille- Je suis recouverte d'une couche de fer/
- Et pourtant quelque fois j’aperçois la lumière, cet espèce de rayon qui brûle l’œil, cet être là qui ne demande que d'être aimé/
- J'habite la peur dans mon ventre/Elle se nourrie de ces déceptions.
Gâchi/Échec/Douleur/Gravier/Remords/Regrets/Angoisse
Médicaments/Drogues/Dures/Douces/Amertume/Descente

Descente
Descente/

jeudi 6 février 2014

Comme quand j'étais petite, j'ai léché le feutre; pour qu'il marche mieux/




Je n'ai pas peur de la route/ 6 fev2014.



Poitiers il pleut sur tes pavés/


Ecrit au fil de la plume, ou plutôt du bic, en cours d'Anglais le 27 janvier 2013/





[...]


Météo/ 
Mardi 28 janvier: Rares averses
Mercredi 29 janvier: Risque d'orages.
Jeudi 30 janvier : Très nuageux
Vendredi 31 janvier: Pluies éparses/

Dehors ça coule- ça ''pleut". C'est gris, nos nuages pleurent. Je suis au delà des larmes. L'eau en moi ne peut plus/ fuire. Corps lourd/Ecroûlement. Ecoulement/ ça brûle. Fatigue. Fatigue. Les souvenirs s'invitent/Toc toc; on vient bousiller ton cerveau/ Neurones grillés. Dégagez. Laissez moi. Pause/

Une autre taff'/ Je disparais et je me fond dans l'air/fumée. Je ne connais plus l'équilibre, funambule en carton, je tombe toujours du fil.

Je ne suis plus rien depuis toi/

...

Je ne suis qu'un peu de matière, un bloc de je-ne-sais-quoi/ De ce que tu as laissé en moi/

ça fuit/ La vie en moi prend ses jambes à son cou/

Un humain peut il faner ?
Un humain peut il faner ?
Un humain peut il faner ?

Je suis retombée dans "cet état là". Inertie totale/ Mon corps; mille éclats de verre.
Falaise-Vertige-Le vide-Vertige-Vertige-Chute.

Poitiers il pleut sur tes pavés/ Tout pleure en moi/ Mes genoux pleurent/Mon nombril pleure/Mes phalanges pleurent/Même la paume de mes mains pleure. Le manque cascade.

/ ...


Futur n'existe pas. Sans moi. Sans moi. Mes membres vont me lâcher. La chute, là, devant/vous.
Ne me rattrapez pas/

La solitude essaye de m'étrangler, je vous jure. Maison sans toi/VIDE VIDE VIDE. Ton odeur partout. Le papier peint sent toi, putain. Les meubles ikéa sentent toi, les serviettes de bains sentent toi/


Il n'y a plus ta brosse à dent dans le pot.

Non.

Remets la, stp. Ta brosse à dent. Oui. Remets la, dans le pot. Dans le pot. ça minimisera peut être mon chagrin-tristesse.

Non.
Le pot reste vide.
J'attend.
Je guette ton retour.
Tu vas bientôt passer cette porte, dis ?


Non.


L'amour ça peut disparaître ?-